Article lus sur internet :

 Des méthodes de capture violentes et traumatisantes

Les dauphins sont pris dans des filets alors qu’ils accompagnent les bateaux. Déstabilisés par des « murs sonores » perturbant leur sonar les animaux voués aux marchés alimentaires, les méthodes de capture sont toutes violentes avec des conséquences, souvent irrémédiables, sur l’intégrité du dauphin.

Pour n’importe quel animal, la capture est une expérience traumatisante, voire mortelle. Elle l’est particulièrement pour les cétacés qui sont arrachés à leur milieu naturel pour les besoins des parcs à thème qui fleurissent aux quatre coins de la planète.

Des méthodes douloureuses

Les dauphins sont des cibles faciles car ils sont repérables dans l’océan et ont la malheureuse habitude d’accompagner les bateaux. Les chasseurs qui les traquent n’ont alors qu’à les poursuivre jusqu’à l’épuisement, puis les rabattre en eaux peu profondes et enfin les attraper à leur guise dans leurs filets.
D’autres méthodes non moins douloureuses, utilisant le son, sont connues pour assourdir les dauphins et perturber leur sonar naturel, les rendant ainsi vulnérables.

Une expérience traumatisante

Quelle que soit la méthode utilisée, il a été prouvé que le taux de stress provoqué par une capture peut produire des dommages cardiaques qui peuvent entraîner des paralysies, voire la mort. Dans tous les cas, les captures impliquent une souffrance physique dont les effets physiologiques sur le long terme mériteraient d’être étudiés. En dehors de ces traumatismes physiques, il faut prendre en compte le stress de l’animal arraché à un groupe dont la structure sociale est parfaitement établie où chaque individu joue son rôle. Les liens d’un dauphin avec son groupe sont extrêmement complexes et la séparation d’un individu peut créer de gros bouleversements à l’intérieur de celui-ci.

Un commerce sans fin

La chasse au dauphin est devenue depuis quelques années une activité lucrative très rentable.One Voice a pu observer la présence de dresseurs et autres commanditaires des delphinariums venus faire leur marché lors des massacres annuels organisés au Japon, îles Féroé ou îles Salomon pour les besoins du marché alimentaire. Ces rendez-vous macabres sont l’occasion de « piocher » sans effort quelques individus sous prétexte de les faire échapper à une mort violente. C’est à une vie de captivité et de privations qu’ils sont condamnés.
Aujourd’hui, un grand dauphin vivant est revendu plus de 30 000 dollars alors qu’il ne vaut que 400 dollars mort.

Rien qu’au Japon, un millier de cétacés ont été capturés entre 1986 et 1999 pour alimenter les quelque 40 delphinariums… il en existe près de 200 à travers le monde !

Laissons donc ces dauphins en libertés et arrêtons de les capturer !

Clipss